ASAHEIM · 4 juin 2025

NEWSLETTERS MAI 2955

Invictus 2955 : Une tradition militaire renouvelée, une légende entre en service

Alors que les vaisseaux capitaux fendent l’atmosphère dans un rugissement tonitruant au-dessus des arcologies d’ Arc Corp, la foule en liesse ne peut contenir son émotion : l’Invictus Launch Week est de retour, et cette édition 2955 s’annonce déjà comme la plus spectaculaire depuis un demi-siècle.

Une semaine d’hommages, de puissance… 

L’Invictus, instaurée à l’origine comme cérémonie de déploiement de la 1re flotte de l’UEE Navy, est devenue au fil des siècles un symbole d’unité, de fierté militaire, et d’opportunité commerciale. Pendant une semaine, les principaux constructeurs navals — Aegis, Anvil, RSI, Crusader et d’autres — ouvrent leurs hangars aux civils, permettant à quiconque de tester les vaisseaux de guerre emblématiques de l’Empire.

Mais cette année, les regards ne se tournent pas seulement vers les vitrines de puissance : ils scrutent les docks orbitaux, où un monstre d’acier vient tout juste d’être officiellement livré.


L’Idris entre enfin en service

Après des années d’attente, de reports et de spéculations, l’Idris, version militaire complète du vaisseau de combat moyen d’Aegis Dynamics, est désormais opérationnel au sein de la flotte active.

Présenté aujourd’hui lors d’une cérémonie chargée d’émotion, le premier exemplaire de série de l’Idris a été remis à la légion d’Asgard — fameuse pour ses engagements pour protéger les intérêts d’Asaheim. Les officiels présents ont salué « l’entrée dans une nouvelle ère de projection de force ».

L’Idris, long de plus de 240 mètres, est équipé de :

  • Un armement puissant,

  • Une baie de lancement pour chasseurs légers,

  • Une capacité de transport et d’hébergement tactique pour 20 à 40 soldats,

  • Des modules de commandement avancés en réseau.

Il s’agit là du chaînon manquant entre les battleShip Javelin et les destroyers Polaris, offrant à la Navy une mobilité tactique nouvelle sans sacrifier la puissance de feu.


Entre militarisme et fascination populaire

L’Invictus reste aussi une fête pour les civils. Des millions de visiteurs affluent dans les halls d’exposition, où les répliques grandeur nature côtoient les simulateurs de combat immersifs. Le commerce tourne à plein régime, et certains pilotes privés espèrent même, comme chaque année, profiter des ventes limitées de vaisseaux militaires désarmés.

Mais cette édition 2955 marque un tournant : le ton est plus solennel. Les tensions avec certaines factions vanduul aux frontières du système Tiber, et les récentes interférences dans les corridors commerciaux banu, ont redonné à l’Invictus un goût de préparation stratégique, moins cérémonial, plus grave.


Conclusion

2955 restera dans les mémoires comme l’année où l’Invictus a vu la légende de l’Idris prendre son envol, non plus comme prototype ou outil de propagande, mais comme force réelle, tangible, prête à défendre les frontières humaines. Et pour les citoyens, entre fierté et inquiétude, le message est clair : l’Empire veille, mais il se prépare aussi à ce qui vient.

Fly Safe
(EV) Fidésien


Election de la photo du mois de Mai 2955

Après 3 jours de votes des asgardiens, la photo remportant la première place est…


Interview 

Jiltedian de la Capital Corp 

Fidésien : Bonjour Jiltedian, vous venez d’arriver comme citoyen d’ Asaheim, comment voyez vous notre Etat ?

Jiltedian : Bonjour à tous, je vous reçois sur cette ville d’Orison car le cadre y est agréable.
Sinon je vois d’un bon œil l’Etat d’Asaheim pour la protection qu’ il offre et l’ économie avec les citoyens.

Fidésien : La création de votre entreprise, la Capital Corp est récente, parlez-nous de votre entreprise?

Jiltedian :  J’ai commencé sur Area 18 en vendant des pièces détachées et j’ ai vu la possibilité de faire une société plus grande avec des objets rares…On fait dans le commerce de tout ce qui est achetable et vendable.

Fidésien : Comment se passent les relations avec vos confrères civils ?

Jiltedian : Oui, on a conclu plusieurs ventes et malgré le fait qu’on est nouveau, on progresse déjà très vite.

Fidésien : Quels sont vos objectifs à moyen et long terme ?

Jiltedian : L’ideal serait de devenir un pole commercial dans Asaheim au début puis d’engager du commerce avec les autres personnes des systèmes.
Nous devrions avoir plus tard des boutiques physiques sur les planètes commerciales et des Banu Merchantman.

Fidésien : Avez vous déjà travaillé avec les Banu comme Wikelo ?

Jiltedian : Oui, mais attention les Banu sont difficiles en affaires, les prix sont serrés mais ils ont des produits assez rares donc ça reste intéressant malgré tout.

Fidésien : Un petit mot peut-être qui inciterait des personnes à vouloir rejoindre votre entreprise ?

Jiltedian : Si des Asgardiens recherchent l’aventure, nous proposons de l’adrénaline pour trouver des objets rares.
Nous restons opportunistes.

Fidésien : Merci Jiltedian pour le temps accordé. Je vous dis à bientôt pour une prochaine interview !

Les Banu


Enveloppés dans les brumes irisées de leur planète-marché natale, les Banu, peuple marchand d’exception, continuent de fasciner autant qu’ils déconcertent les autres civilisations galactiques. Depuis leur premier contact officiel avec l’humanité en 2438, leur influence n’a cessé de croître — non par domination militaire ou expansion territoriale, mais par le commerce, la négociation, et l’adaptabilité culturelle sans égale.

Une civilisation sans centre

À l’inverse des humains ou des Xi’an, les Banu ne disposent d’aucun gouvernement centralisé. Leur société est organisée autour de Souli, des guildes autonomes aux fonctions multiples : commerciales, religieuses, artisanales ou même criminelles (dans certains cas, volontairement flous). Chaque Souli fonctionne comme une micro-nation : elle établit ses propres règles, ses propres traditions, et surtout ses propres alliances.

Cette absence d’unité est parfois perçue comme une faiblesse par les empires centralisés — mais elle est en réalité leur plus grande force. Là où d’autres races plient sous les tensions internes, les Banu évoluent par fragmentation, recomposition, et pragmatisme.

L’art du commerce avant tout

Le mot “Banu” se traduit difficilement, mais pourrait être rendu par “Partenaire”. Un Banu ne vit pas pour accumuler des richesses personnelles, mais pour tisser des relations commerciales durables, qu’il considère comme les véritables trésors de l’existence.

On dit souvent que “si un objet existe, un Banu est prêt à le vendre.” Cette maxime se vérifie aussi bien dans les confins reculés du système Nyx que dans les luxueuses arcologies de Terra. Qu’il s’agisse de moteurs quantiques, d’épices rares ou d’artefacts vanduuls récupérés sur champ de bataille, il y a toujours un Banu prêt à marchander.

Religion, foi et divinités multiples

La spiritualité des Banu est tout aussi fluide que leur économie. Ils vénèrent une myriade de divinités mineures — souvent liées à des concepts précis comme le troc, la navigation, ou la chance. Le panthéon Banu est si vaste qu’il varie parfois d’un Souli à l’autre, et il n’est pas rare qu’un Banu change de divinité tutélaire selon ses activités du moment.

Cette approche utilitaire de la foi peut choquer les Terriens traditionnels, mais elle reflète une philosophie profondément adaptative, axée sur le moment présent.

La vision humaine des Banu

Au sein de l’UEE, les Banu sont tantôt célébrés, tantôt soupçonnés. Certains les voient comme des partenaires de choix, notamment dans le secteur de la libre entreprise. D’autres pointent du doigt leur tolérance aux pratiques illégales et leur trafic d’êtres vivants (bien que cette dernière activité soit devenue rare depuis les Accords de Fairchance renforcés en 2899).

Mais nul ne peut nier leur rôle central dans la stabilité économique interstellaire. Les routes commerciales banu traversent des systèmes entiers, reliant espèces et cultures avec une efficacité presque organique.

En 2955 : entre tradition et mutation

Aujourd’hui, les Banu eux-mêmes semblent à la croisée des chemins. La modernisation rapide de certains Souli, l’émergence de castes marchandes trans-guildes, et les pressions externes dues aux tensions Xi’an-UEE les poussent à redéfinir leur identité sans trahir leurs racines.

Sur Yulin, la rumeur court qu’une coalition inédite de Souli pourrait voir le jour : non pas un gouvernement, mais un organe de médiation inter-guildes à grande échelle. Signe des temps ? Ou simple tentative de plaire aux partenaires humains ?


Conclusion

Les Banu demeurent insaisissables. Pas parce qu’ils cachent qui ils sont, mais parce qu’ils se refusent à être figés. Dans un univers en perpétuel changement, cette souplesse pourrait bien être leur plus grande sagesse.

Informations diverses

3 entreprises rejoignent Asaheim avec la Darklumen news qui fait du Journalisme, la HATI qui revient comme entreprise de protection et la Capital Corporation qui fait du commerce et de l’exploration.

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